On ne va pas se mentir, qu'on soit brune ou blonde, on a toutes un jour été incommodées par le duvet qui recouvre notre visage et qui se fait plus visible à certains endroits, notamment.
Etant brune, vous imaginez bien que ce duvet est la bête noire qui m'obsède et que je traque depuis des années.
La douillette que je suis n'envisage pas l'épilation à la cire et, en attendant d'avoir le budget pour une épilation au laser, j'ai recours à la décoloration et à la crème dépilatoire.
Il y a deux-trois ans, on a beaucoup parlé de l'épilation au ressort sur la blogosphère.
Inspirée de l'épilation indienne au fil, cette méthode mécanique consiste à saisir les poils puis à les extraire à l'aide d'un ressort.
Ayant gardé un très mauvais souvenir du premier Epilady de la fin des années 80 qui utilisait le même système, j'étais réticente à cette nouveauté.
Et cette semaine, j'en ai vu un chez Kruidvat (2,39 euros au lieu de 2,99 euros) et, devant justement m'épiler, je me suis dit que pour ne pas mourir idiote, j'allais l'essayer.
Au niveau du prix, il existe des modèles plus solides qui s'accompagnent d'une pochette, comme le Epil'Spring aux alentours de 15 euros.
Vous n'aurez pas de mal à en trouver aussi sur internet pour 1 euro (frais de port compris).
Sans les avoir comparés, je pense que la différence se fait sur leur longévité (solidité des petites poignées, qualité du métal).
Personnellement, j'ai préféré me familiariser avec cette méthode avec un petit modèle, quite à investir plus tard dans un bon instrument.
Le principe repose donc sur la flexibilité et la torsion que permet un ressort.
En le pliant, les anneaux du ressort s'écartent pour permettre de capter le poil, se resserrent pour le saisir et l'extraire par des mouvements de rotation.
Son utilisation est extrêmement simple : il suffit, à l'aide des deux mains, d'en saisir les poignées et de le plier en forme de U.
On l'applique sur la zone à épiler et on effectue des mouvements de rotation intérieure avec les poignées.
On procède ainsi en le déplaçant de haut en bas (parfois en diagonal en fonction de l'implantation des poils).
En fonction de la sensibilité de l'endroit où vous l'utilisez, c'est plus ou moins indolore.
En tous cas, la sensation de douleur est d'autant plus facile à gérer qu'il est possible de procéder à l'épilation en plusieurs fois.
J'ai été impressionnée par son efficacité car même les poils les plus fins et les plus courts n'y ont pas résisté, y compris ceux se trouvant à des endroits d'habitude inaccessibles.
Ma peau n'a eu aucune réaction inflammatoire, les légères rougeurs ont rapidement disparu.
A titre de soin post-épilatoire, j'appliqué un peu de Sudocrem, mais toute autre crème calmante et apaisante (Nivea, Mixa) fonctionne aussi bien.
Pour l'entretenir, il suffit de le plier (pour ouvrir les anneaux) et de le passer sous un filet d'eau pour le débarrasser des poils, avant de le laisser sécher.
Avant et après toute utilisation, je le désinfecte à l'alcool.
Pour l'instant, je n'ai aucun recul sur son efficacité à terme : j'imagine que la repousse est identique à celle de l'épilation à la cire.
Outre la douleur, ce que je reprochais à l'Epilady (que j'utilisais sur mes jambes), c'est que mes poils repoussaient parfois sous la peau.
Si je suis satisfaite de ce ressort sur la durée, je pense investir dans un modèle de qualité et complètement en métal notamment pour sa durée de vie mais surtout pour pouvoir le désinfecter à l'eau bouillante.