Je vous ai déjà parlé de ma relation aux pinceaux (ici) et depuis, de l'eau a coulé sous les ponts : ce que je présageais s'est réalisé, j'ai attrapé le virus de la collectionnite de pinceaux et ma collection a explosé.
Pour ce nouveau défi du lundi (énoncé), plutôt de vous parler des pinceaux que j'utilise, j'ai préféré revenir sur quelques fausses idées qui pullulent ça et là sur la blogosphère (et ailleurs).
1 - il est indispensable de posséder des pinceaux de qualité pour se maquiller
C'est vrai si vous savez vous maquiller mais, si vous débutez, vous n'arriverez pas forcément à un meilleur résultat avec des pinceaux de qualité supérieure.
Mieux vaut se faire la main sur des pinceaux de qualité moyenne et définir ses réels besoins avant de se décider à investir dans des pinceaux professionnels.
Et n'oubliez pas que l'adage les bons outils font les bons ouvriers n'est qu'une version déformée de à méchant ouvrier, point de bon outil.
2 - un bon pinceau a forcément un prix élevé
Là encore, ce n'est que partiellement vrai.
Bien évidemment, la qualité va de pair avec le prix mais, autant on trouve aujourd'hui des pinceaux de bonne qualité à des prix accessibles, autant certains pinceaux que l'on peut acheter dans des marques de luxe justifient leur prix plus par leur packaging que par leur qualité réelle.
3 - il est préférable d'opter pour des poils synthétiques
La mode ces dernières années est définitivement aux poils synthétiques (nylon, taklon).
On les dit moins cher, plus faciles à entretenir, plus doux et cruelty free.
En fait, et pour faire simple, ce qui devrait guider votre choix, c'est l'utilisation que vous en faites : pour les produits liquides et crémeux, les fibres synthétiques sont plus adaptées car non poreuses.
Par contre, rien ne vaut les poils naturels (dont certains sont cruelty free) pour appliquer les poudres : le produit est mieux prélevé et mieux estompé.
4 - la douceur des poils est un critère de choix
Bien que je ne sois pas la dernière à apprécier leur douceur, c'est un critère qui ne devrait entrer en ligne de compte qu'en dernier lieu, voire pas du tout.
Ce qui importe dans un pinceau, c'est la manière dont il fonctionne et non sa capacité à vous caresser la joue.
5 - le lavage hebdomadaire est la règle du bon entretien des pinceaux
Un pinceau bien entretenu est un pinceau qui dure.
Mais à quelle fréquence faut-il les laver ?
Tout dépend déjà de l'utilisation que vous en avez (quotidienne ou non) et la manière dont vous les rangez (à l'abri de la poussière ou non).
Autant j'aurais tendance à laver très souvent les pinceaux que j'utilise avec des produits crémeux (par définition en poils synthétiques), autant je ne suis pas sûre que des pinceaux en poils naturels puissent supporter un tel traitement, même avec un shampoing doux.
Et d'ailleurs, Bobbi Brown conseille une fréquence de lavage au bout de quelques semaines seulement (Everything Eyes page 15).
6 - à chaque utilisation son pinceau
Comme vous, j'ai tendance à accumuler les pinceaux de toutes sortes.
Mais je reconnais bien volontiers qu'on peut très bien s'en sortir avec un minumum de pinceaux, le tout étant de bien les choisir et de préférer ceux qui sont multifonctionnels.
7 - les applicateurs mousse ne servent à rien
e vous lirez très souvent sur la blogosphère, et pourtant, ces petits applicateurs offrent une multitude de possibilités et peuvent s'avérer indispensables (notamment pour appliquer et estomper les fards à paupières crème, mais pas que ...).
J'imagine qu'il y aurait d'autres choses à dire sur la question et que peut-être, vous ne serez pas forcément d'accord avec certains des points évoqués.
N'hésitez pas à exprimer votre point de vue !