Si je devais voir les choses de manière binaire, j'opposerais celles qui sont gant de toilette aux autres qui sont fleur de douche.
Mais en la matière, il y a une autre dichotomie : matières naturelles ou synthétiques ?
Jusqu'à présent, je n'utilisais que des fleurs de douche synthétiques, auxquelles je ne trouvais que des avantages : petit prix, longévité, efficacité, douceur, facilité d'entretien et couleurs gaies (ou criardes, c'est selon).
J'ai par la suite essayé des fleurs de douche en fibres naturelles, et sincèrement, je ne sais pas si, à l'exception de l'argument écologique et esthétique, elles arriveront à me les faire préférer au modèle de base en nylon.
Le premier modèle que je possède est en sisal (3,60 euros), une fibre végétale issue de l'agave sisalana, une plante originaire du Mexique.
Je vous en avais déjà parlé, au sujet de mon gant de gommage (ici).
Cette fleur de douche est d'une réelle efficacité en terme de gommage, sans pour autant être trop agressive pour la peau.
Cependant, je trouve qu'elle ne fait pas assez mousser mon gel douche.
La deuxième est en fibres de bambou (3,60 euros), plante écolo par excellence.
Elle est d'une douceur surprenante, produit plein de mousse et, comme mon éponge faite du même matériau (ici) a un pouvoir d'absorption tel que je n'ai pas besoin de l'humidifier plus d'une fois sous la douche.
Et enfin, ma fleur en ramie (3,90 euros), une plante textile de la famille des orties, aussi appelée soie végétale.
Elle aussi est souple et douce mais produit trop peu de mousse.