Rien n'est plus anodin qu'un tube de mascara et pourtant, sa conception est loin de ne résulter que d'une simple question de marketing et de design.
Du choix de chacun des éléments qui la compose dépend l'efficacité du produit final.
Tout d'abord, il y a le tube, en général dur, de forme cylindrique (certaines marques sont plus créatives que d'autres), au décor plus ou moins luxueux et dont la contenance est en moyenne de 6-8 ml.
Parfois, le tube a des allures de tube de gouache (comme le mascara d'Eyeko copié par Essence (voir ici avec son Lashes Go Wild) ou encore mou et pressable (comme le Diorshow).
Puis, vient la tige, plus ou moins longue en fonction du contrôle que l'on souhaite avoir, en général droite.
Certaines marques proposent une tige pliable (voir ici) ou encore flexible (voir là) pour respecter la courbure de la frange des cils.
La brosse est certainement l'élément qui génère le plus d'innovation.
Sous forme de goupillon ou à picots (voir ici), elle prend parfois la forme d'un applicateur en métal rainuré (voir là).
Il y a un élément dont j'ai longtemps ignoré la présence : l'essoreur qui se trouve à l'entrée du tube.
C'est en voulant nettoyer le tube d'un vieux mascara pour le recycler que je l'ai découvert.
Il sert à débarrasser la brosse de l'excédent de produit et éviter les paquets.
Sans sa présence, ou s'il est mal conçu par rapport à la formule et à la brosse, le meilleur des mascaras ne pourra correctement fonctionner.
C'est pourquoi, je suis un peu revenue des sets de brosses de mascara (voir notamment ici) qui ne sont pas toujours adaptées au tube (et à l'essoreur) dans lequel on les insère.
Faut-il tenir compte de tous ces éléments pour choisir son mascara ?
J'avoue ne plus le savoir car si mes (petites) connaissances en matière de mascara se sont étoffées depuis que je me pose des questions (à lire ici), je réalise que les choses ne sont pas si simples et qu'un bon mascara dépend de tellement de facteurs que je finis par m'y perdre ...