Quand j'achète un pinceau, je n'accorde pas assez d'importance à leur manche, à l'exception de leur design.
A l'usage, je me rends compte que c'est une erreur car le manche joue un rôle non négligeable sur la façon de se servir du pinceau.
Bien-sûr, je me laisse souvent séduire par leur décor et aime ajouter un peu de fantaisie à ma routine quotidienne.
Mais, ce type de pinceau est parfois assez désagréable à tenir en main.
La longueur du manche est la première chose que je devrais considérer car c'est d'elle dont depend la pression qu'on souhaite exercer : un manche long pour une application subtile et un manche court pour plus de contrôle.
Naturellement, les formats voyage ont, par définition, un manche court pour gagner de la place.
Pour l'épaisseur, c'est à chacune de voir mais la prise en main doit être agréable.
Le matériau dont est fait le manche (bois, aluminium, acrylique, plastique ...) déterminera le poids du pinceau et le rendra plus ou moins facile à manier.
Personnellement, j'aime bien que le nom du pinceau soit reproduit sur le manche.
Imprimé, il peut avoir tendance à s'effacer avec le temps et gravé, il peut être difficile à déchiffrer.
Un manche dont la base est plate tient debout tout seul.
Ce n'est pas tant pour les ranger (sauf s'ils sont magnétiques) que c'est utile mais, lors de l'utilisation, ça permet de ne pas salir sa coiffeuse.
Un pinceau dont le manche n'est pas lisse ou recouvert d'un matériau qui se nettoie mal aura tendance à s'encrasser plus rapidement.
Si j'adore les manches mats, j'ai constaté qu'ils se salissent plus vite.
Les manches en bois semblent idéaux à plusieurs points de vue mais il arrive que leur vernis ne résiste pas aux produits de nettoyage trop décapants.
Par ailleurs, ils supportent mal l'humidité : poreux, ils absorbent l'eau et élargissent la férule qui finit par se dessouder.
Enfin, on peut privilégier les matériaux recyclés (comme l'aluminium) ou à faible impact écologique (comme le bambou).
