J'ai toujours considéré que le bronzeur n'avait droit de cité dans ma routine teint que pour accompagner mon bronzage naturel, afin de le réchauffer et de le sublimer ... en gros de mai à octobre.
Le reste de l'année, je le remisais au fond de mes tiroirs en attendant l'année prochaine.
Cette année, la belle saison a été chaotique et je n'ai pas eu vraiment l'occasion de bronzer, du moins pas autant que je l'aurais souhaité.
Ce n'est pas si grave en fait mais, quand on a la peau mate, on a vite fait d'avoir le teint terne car ne pas être bronzée signifie être "délavée".
J'ai donc décidé de me donner bonne mine en utilisant du bronzeur.
C'est une entreprise risquée, je l'avoue car le bronzeur n'a pas vocation à paraître plus bronzée qu'on ne l'est, sinon le résultat n'est pas naturel.
Quand il est bien utilisé, il doit ajouter ce "petit quelque chose" qui donne tout de suite bonne mine.
Quand on a la peau claire, il est peut-être peu crédible d'entretenir artificiellement son hâle toute l'année ... quoique ....
Je réside dans un pays où étrangement, l'hiver, même si je suis considérée comme "colorée" ("gekleurde huid" ou, en anglais "coloured"), je suis plus pâle que la majorité.
Je ne sais pas comment ils font ... ou du moins, je ne le sais que trop bien !
Bien-sûr, le but n'est pas de ressembler à Nicole Polizzi, a.k.a. Snooki de Jersey Shore. C'est un style ... et ce n'est pas le mien.
Je veux bien être claire de peau, mais tant qu'à faire, je ne veux plus avoir ce teint gris-olive. J'ai juste l'air malade.
J'ai donc décidé de dompter le bronzeur en version hivernale.
La première règle à respecter est de choisir un bronzeur adapté à sa carnation d'hiver.
Sur la photo ci-dessus, le bronzeur du milieu est celui que j'utilise l'été et ceux qui sont à droite et à gauche sont ceux que je vais porter cet hiver. La différence de teinte est visible !
Il existe actuellement sur le marché des bronzeurs de toutes sortes, des irisés, des mats, des tirant sur le pêche, d'autres sur le rose ... Chacune peut trouver celui qui lui convient.
J'ai pour ma part décidé d'essayer le bronzeur de MUA dans sa teinte la plus claire (shade 1, à gauche) et le Shimmer Kisses de MUA (à droite).
Sachant que mon bronzeur d'été est la terra bronzing powder de Hema (en teinte dark), je ne risque pas de me louper avec le bronzer de MUA.
J'ai eu peur au départ qu'il tire un peu trop sur l'orange. Finalement, sur ma carnation, ce n'est pas le cas.
Par contre, le Shimmer Kisses de MUA ne pourra être pour moi qu'une poudre illuminatrice.
Je reviendrai prochainement sur chacun de ces produits ... mon propos aujourd'hui étant de vous montrer la différence de teinte qui peut exister d'un bronzeur à l'autre.
Et, parce qu'en hiver le bronzeur doit se faire le plus discret possible, j'ai décidé de ne plus utiliser mon kabuki qui diffuse bien trop de poudre.
Il est parfait pour l'été, mais en hiver les pigments de mon bronzeur doivent être moins concentrés sur ma peau.
J'ai donc ressorti des pinceaux que je n'utilise jamais mais que je suis bien contente de posséder.
Comme vous pouvez le voir, un kabuki (1) a une touffe dense qui va déposer trop de produit sur la peau.
En hiver, il va être parfait pour ma poudre matifiante, mais pas pour mon bronzeur.
A l'extrême opposé, mon pinceau plumeau (2). J'en ai découvert l'existence en février et jusqu'à présent, je ne l'avais pas trop utilisé (Non, ceci n'est pas un sex toy ... quoique ... ).
Pour une application ultra légère d'un bronzeur il est parfait, mais je le préfère pour l'enlumineur.
J'ai longtemps cru que le pinceau éventail (fan brush) ne servait qu'à balayer les chutes (3). C'est vrai qu'il est efficace pour cette tâche mais il s'avère très utile pour le bronzeur en toute discrétion et sa version à manche court (4) est encore plus adaptée.
Naturellement, quelle que soit la poudre et le pinceau que vous utilisez, le rendu ne sera naturel que s'il est plausible : le bronzeur ne s'applique jamais sur l'ensemble du visage mais suivant la méthode du 3 (ou du E) et du I.
Pour finir, une petite astuce : comme j'ai toujours peur d'en mettre trop, je fais mon 3 en deux temps : je commence sur mes pommettes et je remonte sur mes tempes, puis, je reviens sur mes pommettes pour descendre vers le menton.
Ainsi, l'essentiel des pigments est concentré sur le haut des joues ... comme le ferait un blush.
Mieux qu'un fond de teint trop foncé, le bronzeur en hiver est définitivement une des armes (pas la seule) anti-grise mine !