Je n'en pouvais plus de ne rien porter sur mes ongles depuis plus d'une semaine pour cause de cure ongulaire ( Vais-je croire au miracle Sally Hansen ? ). Hier, je me suis offert une petite pause en vernissant mes ongles ...
Et pour que mon plaisir soit complet, j'ai décidé de m'appliquer ... pour une fois ...
On n'est pas toutes égales dans la pose du vernis. Il y a des filles douées du pinceau et d'autres qui le sont moins.
Je dis ça parce que de temps en temps, il y en a qui sont loin d'être des reines du pinceau et qui se permettent de pester à l'encontre de celles qui publient des photos avec des cuticules recouvertes de vernis ...
Ça me fait toujours sourire car en cette matière comme en d'autres, celles qui excellent ont le bon goût de se taire alors que celles qui aiment à faire la leçon feraient bien de s'occuper de leurs propres cuticules (et c'est valable aussi pour l'orthographe et le vocabulaire).
Pour ma part, j'ai la main qui tremble, je commence à être presbyte (l'effet du temps qui passe) et mes ongles sont très incurvés. Je ne fais donc pas partie des filles qui peuvent poser leur vernis à la perfection.
En juin, dans le cadre d'un défi de My Beauty Québec ( Le défi du lundi : my boyfriend did my nails ! ), vous aviez eu l'occasion d'admirer la facilité avec laquelle mon amoureux peut s'improviser manucure :
J'avais beau être fière de lui, je n'en étais pas moins jalouse ! C'était sa toute première pose de vernis et sans aucune retouche, c'était bien mieux réalisé que je ne l'aurais fait ... Ça laisse à réfléchir.
Bref, après avoir appliqué ma base, j'ai choisi un beau bleu que je n'avais pas encore essayé, Birds Flying High de Catrice ( Catrice Limited Edition : Coolibri ). Je vous en reparlerai en détails un autre jour.
Puis, pour être sûre qu'il soit bien fluide et bien mélangé, je l'ai roulé entre les deux paumes de mes mains, plutôt que de le secouer comme j'avais la mauvaise habitude de faire.
Secouer un vernis, on le fait toutes, et c'est une erreur !
Ça crée de jolies petites bulles dans votre vernis (on ne les voit pas dans un vernis de couleur, mais elles sont bien là) ce qui d'une part endommage le vernis et d'autre part, n'est pas du meilleur rendu sur nos ongles.
J'ai ensuite appliqué mon vernis en prenant mon temps, la main posée bien à plat sur une table, en commençant par la main gauche (je suis droitière) et par le petit doigt.
Si je commence par la main gauche, c'est que je suis plus à l'aise avec ma main droite pour m'adapter à la texture du vernis, à sa fluidité, à son opacité, à son adhérence. Aucun vernis, même à l'intérieur d'une même marque n'est similaire.
Au bout de cinq ongles, je suis capable de gérer ma main gauche "handicapée".
Et si je commence par le petit doigt, c'est d'une part parce que c'est celui qu'on voit le moins, qui supporte le plus l'imperfection et d'autre part parce qu'en
commencant par l'extérieur (pour aller vers l'intérieur), j'évite d'accrocher mon vernis par encore sec en m'occupant des suivants ...
Je ne sais pas à qui attribuer le crédit de ce diagramme (il est sur pas mal de sites) mais il explique très bien comment appliquer le vernis.
En résumé :
- on commence par le centre de l'ongle en posant le pinceau plusieurs millimètres au dessus des cuticules
- on fait glisser le pinceau vers le bas de l'ongle (sans toucher les cuticules), en laissant un petit espace
- on remonte jusqu'à l'extrémité supérieure de l'ongle
- puis on fait de même à droite et à gauche
Il faut garder en tête que c'est la première couche de vernis qui est fondamentale. La seconde couche ne viendra que parfaire la teinte en l'unifiant mais ne corrigera pas vraiment les erreurs de pose qui resteront visibles.
Il faut également impérativement bien laisser sécher la première couche qui, si elle peut sembler sèche en surface, ne l'est pas toujours en profondeur.
Ensuite, on applique une seconde (et parfois une troisième) couche.
Et voilà le résultat. Ce n'est pas parfait, mais c'est déjà mieux qu'à l'habitude.
Mais, comme j'ai décidé d'être une bonne élève, il m'a fallu aller jusqu'au bout : j'ai dégainé mon dissolvant et mon pinceau pour nettoyer un peu les contours.
A défaut de pinceau, on peut toujours utiliser un coton-tige ou un stylo à dissolvant mais seul un pinceau vous permettra d'avoir ce fini tellement soigné que l'on voit sur les blogs de certaines filles.
Il faut un pinceau en poils synthétiques pas trop souples mais suffisamment flexibles pour être précis.
Le mien est un pinceau à manucure, mais un pinceau à lèvres (ou encore un pinceau acheté dans un magasin d'arts plastiques) peut faire l'affaire.
Je verse un peu de dissolvant dans une coupelle (que je réserve à mes travaux d'ongles) et je garde un mouchoir en papier pour éponger et nettoyer régulièrement mon pinceau.
Et je ne me contente pas de nettoyer ce qui a débordé (c'est le minimum), mais je viens aussi soigner les contours en essayant de leur donner une jolie courbe, et ça, seul un pinceau le permet.
Et voilà comment j'ai réussi à compenser mes handicaps (main tremblante et vue imparfaite). Bien-sûr, je dois encore pratiquer pour m'améliorer, mais c'est encourageant.
Si vous avez d'autres trucs et astuces, n'hésitez pas à les partager. Je serais ravie que vous puissiez compléter ou même corriger mon billet !