Non, définitivement, je ne serai jamais une blogueuse-mode influente, et ce, pour au moins deux raisons. D'une part, je ne sais pas prendre la pose avec les pieds en dedans et d'autre part, ce n'est pas sur les baskets Isabel Marant à talons intégrés (invisibles) que je craque en ce début de saison.
Non, mille fois non !
En fait, la basket qui me fait fantasmer en ce moment est un des modèles (ou les trois) de la collection femme de Reebok inspirés du peintre Basquiat.
Pour la troisième fois, la marque s'inspire du travail de l'artiste underground pour sortir une collection composée de modèles de baskets femmes/ hommes et de textile (tee-shirts et vestes), en édition limitée.
Reebok reprend des modèles classiques (City Jam, Top Down et Ree Down pour les modèles femmes / Omni Pump Court Victory Pump, Ventilator, Running Dual et Phase II pour les hommes) et les réinterprète à la sauce Basquiat en les décorant de graffitis et de dessins propres au peintre.
Un petit aperçu de ce que ça donne pour la collection femmes :
modèle City Jam
modèle Top Down
modèle Ree Down
Entre ces trois modèles, mon coeur balance et malheureusement, ma bourse n'est suffisamment consistante pour m'offrir d'avoir le luxe de ne pas choisir et de prendre les trois.
Ces modèles seront en vente exclusivement chez Colette, chez Agnès B, au corner Reebok duCitadium et au Musée d'Art Moderne de Paris, pour des prix allant de 90 à 110 euros (jusqu'à 140 euros pour la collection hommes).
Ceux et celles qui seraient intéressés par cette collection limitée devraient se dépêcher d'acquérir le modèle convoité car il est à craindre qu'à partir du 13 octobre, une véritable déferlante s'abatte sur Paris.
En effet, c'est à cette date que sort le film de Tamra Davis consacré au peintre mythique (Jean-Michel Basquiat, the Radiant Child), tandis qu'une rétrospective lui sera consacrée du 15 octobre au 30 janvier au Musée d'Art Moderne Paris, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa naissance.
Çà fait tout de même un peu bizarre de réaliser qu'il n'aurait eu que 50 ans cette année.
L'automne sera définitivement Basquiat et qu'il fasse beau ou mauvais, mes pieds seront gâtés.