Ceci n'est pas un "coup de gueule", ni même un billet d'humeur mais juste un sentiment que je souhaitais partager avec vous.
Rien de nouveau, ni même de très pertinent en fait ... mais je me demande pourquoi dans les médias, les rédacteurs en charge des pages "beauté" continuent à bénéficier du statut de journalistes professionnels, alors qu'il est évident qu'ils ont une conception toute relative des règles déontologiques auxquelles ils sont censés se soumettre ...
Indépendance, objectivité et véracité de l'information sont quelques unes des vertus que les journalistes doivent observer (cf Charte d'éthique professionnelle des journalistes de mars 2011 - http://www.snj.fr/spip.php?article1032).
Et pourtant, on a toutes le sentiment que les pages beauté des magazines sont écrites par les services de communication des marques et non par des rédacteurs indépendants.
Aujourd'hui, par le plus grand des hasards, je tombe sur une série d'articles annonçant la sortie au mois de février de la "Manucure Couture Les Fauves" d'Yves Saint Laurent.
L'ensemble des médias salue la beauté de cette collection de duos de vernis mais aucun ne précise que le vernis craquelé n'a rien de très nouveau, qu'il est même considéré par beaucoup comme "has been"... et que donc, ladite collection n'est ni innovante ni pertinente ...
Déjà, à l'automne 2010, la même marque avait été présentée comme très à la pointe et si chic avec ses french manucures bicolores ...
Que les journalistes "beauté" nous prennent pour des ignorantes et/ou des ringardes, ce n'est pas très grave, mais pourquoi bénéficient-ils du statut de journalistes ?