Il n'y a rien de plus rageant que d'être maladroite et d'un geste malheureux, envoyer valser un fard qui, une fois sur deux, se brisera en atterrissant au sol !
Ah si .... il y a pire : c'est de faire la même chose avec une palette ... et c'est ce qui m'est arrivé récemment.
Heureusement pour moi, un seul fard s'est cassé. Mais tout de même !
D'autant, que je l'adore cette palette.
Il y a quelques années, quand la même chose m'arrivait, la mort dans l'âme, je le jetais. Aujourd'hui, je le répare.
Pour cela, il suffit de le represser.
Il existe déjà pas mal de vidéos et d'articles sur la blogosphère qui en expliquent les étapes. Ma méthode n'est pas si différente, si ce n'est que par flemme, la mienne est moins soignée, mais plus rapide.
Il faut tout d'abord s'armer du matériel nécessaire : un petit vaporisateur rempli d'alcool à 90, un pinceau, un mouchoir en papier.
Avec le pinceau, on rassemble les morceaux de fards dans le pan, sans hésiter à y ajouter ce qui est réduit en poudre (tant que c'est exempt de poussière).
Puis, on vaporise d'alcool à 90.
Quand le pan et son contenu sont suffisamment imbibés d'alcool, on recouvre le tout d'un mouchoir en papier et on appuie doucement sur le pan.
Le pressage va avoir pour effet d'une part de rendre le fard homogène et compact et d'autre part, d'aider le mouchoir à absorber l'excès d'alcool.
Le mieux est de s'aider d'un objet plat pour presser (une pièce de monnaie de mêmes dimensions est parfaite pour un fard rond). A défaut, la pulpe du doigt fera l'affaire si on presse délicatement.
Quand on est satisfaite du résultat, on laisse sécher son fard au moins 24 heures dans un endroit sec et à l'abri de la poussière. L'alcool va s'évaporer et le fard se solidifier.
Quand le fard est sec, on nettoie les rebords de son boîtier (en l'espèce, c'est de la mousse, donc c'est compliqué), et on peut l'utiliser à nouveau !